La communication est un processus commun à toute espèce vivante, toutefois la codification est propre à chacune. Les actes de communication sont liées aux fonctions vitales de toute société : la reproduction, la protection collective comme la prédation.
Leur diversité se définit par les différences de chaque groupe animal qui détient son propre répertoire de signaux.
Ainsi, comme nous l'avons précédemment énoncé, les différences génotypiques expliquent la disparité des molécules organiques et des récepteurs de chacun. Les gènes, créateurs biologiques de la morphologie d'un individu, influencent en effet la pluralité des espèces par les besoins de ces derniers en raison de l'évolution.
Les organismes qui ne présentent pas de récepteurs olfactifs n'ont tout simplement pas eu besoin de ce moyen de communication au cours de leur développement. Elles ont donc compensé ce "manque" par d'autres moyens précis pour communiquer comme avec les signaux visuels, tactiles, etc.
L'identification de certaines phéromones a un impact positif sur l'environnement. En effet, la production de phéromones de synthèse a permis la création d'insecticides naturels venant en renfort pour une lutte écologique. Ainsi, depuis plusieurs années les synthèses de phéromones sexuelles sont utilisées pour attirer certains parasites dans des pièges. De plus, cette pratique n'est pas nuisible à l'environnement et aux hommes.