A) Émission
Les insectes produisent des messages chimiques par l'intervention de cellules sécrétrices regroupées en glandes. Elle déversent leurs substances directement dans l'environnement.
Une fois produite par un individu émetteur, une phéromone peut atteindre un autre individu, le récepteur, de deux façons : par transport du vent, par placement au sol, mais aussi par contact. Lorsqu'une phéromone est envoyée dans l'air, sa durée d'activité est limitée. En effet, la taille des molécules constituant une phéromone induit sur leur effet : plus une molécule est grosse, plus la durée d'action de l'odeur sera longue.
2. Structure et localisation des glandes
a) Structure des glandes
Prenons le cas de l'abeille et de la fourmi. Les phéromones sont le plus souvent produites par des glandes exocrines (ces glandes sécrètent leurs produits à la surface de la peau). Ces phéromones sont évacuées par la cuticule ou par les glandes digestives (les sécrétions sont évacués par la bouche, le rectum ou l'anus).
Prenons le cas de l'abeille et de la fourmi. Les phéromones sont le plus souvent produites par des glandes exocrines (ces glandes sécrètent leurs produits à la surface de la peau). Ces phéromones sont évacuées par la cuticule ou par les glandes digestives (les sécrétions sont évacués par la bouche, le rectum ou l'anus).
Pour les insectes, on distingue trois types de glandes exocrines. L'évacuation des phéromones par les pores dépend en effet de la glande. Un espace sous-cuticulaire est parfois utilisé comme chambre d'évaporation.
Deux types de glandes sont en communication directe avec l’extérieur. C'est le cas de
la cellule glandulaire épidermique. La phéromone est évacuée par de fins canaux traversant la cuticule (type 1) et la cellule glandulaire sous-épidermique, par un réservoir central (type 3).
Quant à la cellule glandulaire intra-épidermique (type 2), elle transfert ses sécrétions à des cellules adjacentes qui seront libérées par des canaux ou chambres d'évacuation.
b) Localisation des glandes exocrines (anatomie)
Ces deux schémas représentent l'anatomie d'une abeille et d'une fourmi, regroupant les glandes exocrines. On observe dans leur anatomie trois parties semblables aux êtres-vivants : la tête, le thorax et l'abdomen. Nous avons situé les principales glandes qui ont été identifiées.
On peut distinguer deux types de glandes communes à ces deux espèces :
- La glande mandibulaire qui sert de production de phéromone d'alarme (en cas de danger)
- La glande tergale permet la libération de phéromones sexuelles (pour l'attraction de leur partenaire)
Cependant, beaucoup de glandes sont spécifiques à chaque espèce :
Les différences des glandes caractériseraient-t-elles la diversité des espèces ?
B) Réception
1) Des récepteurs sensoriels: Les antennes
L'identification d'une odeur, et la réception d'une phéromone chez un insecte se fait par des cellules sensorielles spécialisées : celles des antennes. Le codage des informations captées par les récepteurs aboutissent à la fabrication d'un train de potentiel d'action constituant le message olfactif.
Coupe longitudinale d'une antenne d'insecte (abeille).
L'abeille et la fourmi disposent des mêmes récepteurs sensoriels qui sont leurs antennes. L'information est transcrite par le même processus, cependant seul leurs récepteurs changent, on dit qu'ils sont spécifiques à leur espèce.
Explications : Sur la membrane des dendrites se trouvent des récepteurs olfactifs qui identifient les odeurs ou les éléments extérieurs capables de déclencher des phénomènes spéciaux dans l'organisme (stimulus). Ces récepteurs sont constitués de 2 parties : une partie est une protéine, commune à tous les récepteurs ; et la deuxième partie est formée d'un glucide. Ce glucide est un site actif sur lequel se fixe la molécule odorante et ainsi assure la spécificité fonctionnelle du récepteur. A l’extérieur de la cellule, fixées aux récepteurs, les substances odorantes déclenchent la transduction (conversion d'un signal spécifique en un autre signal).
C'est le moment où les récepteurs transcrivent l'information contenue par l'odeur, et où, en réponse à cette transcription envoient un message au cerveau qui y répondra.
Chaque cellule sensorielle constitue un canal qui apporte au cerveau un message unique comprenant un certain nombre d'informations telles que la qualité, la localisation de la stimulation ou encore sa quantité et sa durée.
Chaque cellule sensorielle constitue un canal qui apporte au cerveau un message unique comprenant un certain nombre d'informations telles que la qualité, la localisation de la stimulation ou encore sa quantité et sa durée.
Conclusion :
On observe que l'abeille et la fourmi ont des similarités entre les glandes.
De plus, la structure de leurs glandes exocrines se construit sur le même modèle. Cependant, au niveau de la réception, chaque antenne contient des récepteurs qui sont propres à leur espèce.
Ainsi, chaque espèce a son propre code : les espèces ne peuvent décoder que les informations provenant de leur société.
De plus, la structure de leurs glandes exocrines se construit sur le même modèle. Cependant, au niveau de la réception, chaque antenne contient des récepteurs qui sont propres à leur espèce.
Ainsi, chaque espèce a son propre code : les espèces ne peuvent décoder que les informations provenant de leur société.